Carte Blanche à
Laurence et Charles-Louis Oriou

Pour commencer, il faut dire qu'il ne faisait pas très chaud...

Mais rien n'arrête les kyudoka décidés.

Laurence, ochi (dernière du sharei), devant le prunier chinois de Guillaume.

Corinne et Igui, dans le même sharei.

on s'essaye à hadanugi (enlever la manche gauche du kimono) debout.

Au fil de l'enseignement de Charles-Louis et Laurence Oriou nous abordons une manière originale de vérifier si la position des pied est en directions de la cible On cale le haut de l'arc sur l'extrémité du pied droit, et on s'assure que la corde est alignée sur le pouce gauche et sur la cible.

Il faut dire que le tir "hitotsu mato tachi sharei (tir de cérémonie debout sur une cible) se pratique à plusieurs depuis les positions habituelles sur shaï, mais sur une seule cible. Ce qui oblige un décalage du pied droit d'environ 5 cm à chaque fois que l'on se décale de la position centrale.

Autre astuce, celle qui consiste à s'aider du pouce droit pour permettre le passage du coude gauche dans le kimono, en cas de problème (genre 40°C + 99% d'humidité dans l'air au japon en plein été, pour les connaisseurs...).

On cale son arc dans le coude droit et on ouvre le kimono avec le pouce droit (attention aux marques de giriko !). Dès que le coude gauche est passé, on vient reprendre l'arc de la main gauche pour le passer à la main droite. C'est du meilleur effet lorsque c'est bien réalisé. En situation réelle, le bras gauche n'est évidemment pas éloigné du corps comme sur la photo du milieu, ici, c'est juste parceque Charles-Louis est en pleine explication.

Maintenant que nous sommes super au point, on peut passer à l'hitotsu mato tachi sharei. Nous ne sommes que 3, donc lors d'ashibumi, omae placera son pied droit  environ 5 cm plus en avant de son pied gauche et ochi 5 cm en arrière. À 5, omae aurait décalé son pied de 10 cm.

Gros avantage de ce sharei: il peut se pratiquer à l'extérieur, puisque tout se passe debout.

Gros désavantage, il nécessite une coordination parfaite des archers (soyez indulgents c'est notre premier essais...). En l'occurence, le groupe décide de faire ashibumi en 2 pas, donc toute la suite sera en reishake.

salut debout du départ.

Hadanugi debout, suivi d'un très joli mouvement de présentation de l'arc avant d'encocher.

Ah, j'oubliais, vous avez intérêt à faire un bel hanare avec le yugaeri qui convient (arc qui pivote dans la main), parce qu'il vous faudra rester en position jusqu'à la prochaine flèche (Bouh que c'est pas beau). Lors du hanare de ochi, omae imagine ses mouvement s afin que tous puisse lever l'arc en même temps pour préparer otoya (la deuxième flèche).

remarquez comme Claude (au milieu) pratique l'assistance du pouce droit pour repasser le coude dans la manche.

on recule sur shaï en 3 pas, en ramenant l'arc en même temps.

 

salut debout de fin, et sortie classique.

 

Comme sur le dojo il est malvenu de trop papoter,

on s'est retrouvé chez Babel, à Bardonnex. J'ai bien aimé les rognons.

 

Yatori, notre lapin cherche le moyen de mettre le sol à 9 cm des cibles...

Voilà, notre premier stage intensif "carte blanche", ou la chaleur de nos invités à largement fait oublier les rigueurs d'avril 2005 (50 cm de neige sur le jura, ce week-end, quand même !!).